• Auprès de la maison abandonnée

    Par une immobile soirée de novembre
    Où les paroles sont vapeurs, 
    Les vents lentement bercent les funestes arbres ; 
    Veule, la Nature se meurt. 

    Les foyers fermés, dont Elle envie la chaleur, 
    Rassemblent auprès des cheminées. 
    Je songe, nostalgique, à ces chères contrées
    qui virent mes rires et mes pleurs.

    Sur chacun des murs de ces ruelles anciennes
    Semblait se dessiner la haine.
    Là-haut, non loin de la maison abandonnée, 
    Je me souviens être montée. 

    Ici, tous les êtres trouvent le réconfort. 
    Au creux du nœud son cou se loge,
    Il n'y a plus de froid ; son corps
    Oscille comme le pendule d'une horloge.

     

                                              A la mémoire de ma plus fidèle lectrice.


  • Commentaires

    1
    Lundi 25 Novembre 2019 à 23:15

    "Ici, tous les êtres trouvent le réconfort. Au creux du nœud son cou se loge, Il n'y a plus de froid ; son corps Oscille comme le pendule d'une horloge." C'est beau ! Je trouve toujours ton écriture comme... imprévisible ? J'aime beaucoup en tous cas.

    2
    Lundi 2 Décembre 2019 à 17:41

    L'imprévisibilité c'est tout le but de ce poème ! Peut-être d'autres textes aussi, mais c'était très particulièrement mon objectif en l'occurrence. Du coup merci, j'ai l'impression d'avoir réussi mon effet ! :D

    3
    Mardi 3 Décembre 2019 à 03:17
    Oh, j'ai choisi le bon mot alors ! Effet réussi ^^
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