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Auprès de la maison abandonnée
Par une immobile soirée de novembre
Où les paroles sont vapeurs,
Les vents lentement bercent les funestes arbres ;
Veule, la Nature se meurt.
Les foyers fermés, dont Elle envie la chaleur,
Rassemblent auprès des cheminées.
Je songe, nostalgique, à ces chères contrées
qui virent mes rires et mes pleurs.
Sur chacun des murs de ces ruelles anciennes
Semblait se dessiner la haine.
Là-haut, non loin de la maison abandonnée,
Je me souviens être montée.
Ici, tous les êtres trouvent le réconfort.
Au creux du nœud son cou se loge,
Il n'y a plus de froid ; son corps
Oscille comme le pendule d'une horloge.A la mémoire de ma plus fidèle lectrice.
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Commentaires
L'imprévisibilité c'est tout le but de ce poème ! Peut-être d'autres textes aussi, mais c'était très particulièrement mon objectif en l'occurrence. Du coup merci, j'ai l'impression d'avoir réussi mon effet ! :D
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"Ici, tous les êtres trouvent le réconfort. Au creux du nœud son cou se loge, Il n'y a plus de froid ; son corps Oscille comme le pendule d'une horloge." C'est beau ! Je trouve toujours ton écriture comme... imprévisible ? J'aime beaucoup en tous cas.