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De l'échec de Philia ; et puis vint le doute
Elle était là, songeuse et perplexe, de fait, ne pipant pas mot, à se demander ce à quoi il pouvait bien penser, si ses inclinations étaient réciproques, calculant chaque geste de façon à ce que rien n'y transparaisse, glacée qu'elle était à l'idée d'être la seule à nourrir de tels sentiments.
Lui riait. Il ne pensait à rien.
---------------------Et si c'est ta contenance que ma verve stimule
C'est qu'elle a échoué
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Penché sur moi
Tu guettes ton reflet dans mes iris
Tu te souris, Narcisse
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On perd quelque chose dans la multitude. Cette sempiternelle soif jamais ne s'épanche devant ces silhouettes qui, à quelques détails près, sont toutes les mêmes.
Dans la multitude, je m'efface : je ne suis plus que chair.
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J'ai jeté le seau de la raison sur le feu de la passion
De la violence de l'amour il ne reste que la tendresse
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Tu as noyé Eros dans l'onde
Impitoyable, chacun de tes mots comme un coup de burin dans mon âme
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Perplexes pensées dirigées
Comme dans un tourbillon inexorable
Vers ton être abscons
Indéchiffrable, tu ignores
La nature de ta propre didascalie
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Je n'ose quoi que ce soit
De peur d'être fustigée
De ton regard indolent
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Épargne-moi bien des tourments
Si seule la versatilité de tes humeurs
L'étreinte d'un instant
T'amène à happer mon âme
Pour la mâcher, saveur mentholée
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Ma sensibilité nourrit, fidèle à elle-même
Des espoirs depuis longtemps abattus
Ta main sur ma peau exorcise cet amour de cendres
Ils renaissent incandescents
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La stupeur t'avilit
Tes orbites vides, trous scrutateurs
J'y plonge et m'y abime
Honte
Lorsque ton rictus approbateur
m'apparaît insatisfait
À sourire timide
Emprise ferme
Et toute cette mascarade
n'a aucun sens...
Je suis sans visage
Je n'existe plus
Il ne reste que
l'amère réminiscence de ma frustration
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