• "Et maintenant, le son de la mort, comme une mélodie..."

    No other choice 

    Bon, vous devez l'avoir compris au bout de trois textes seulement : mon écriture n'aborde que des thèmes déprimants (Sinon, ils sont traités très objectivement ou sont neutres, mais par rapport à ma productivité, écrasante victoire de textes mornes.). Pour les dessins, c'est à peu près la même chose, C'est pourquoi je suis plutôt enthousiaste lors des autres posts, sinon ce blog serait morose comme pas possible. 

    J'ai tant bien que mal mes raisons de n'aborder principalement que ces thèmes. En fait, je ne prends pas le temps d'écrire lorsque je suis heureuse, ou ce sont des textes très simplets qui ne méritent pas d'être affichés -et assez personnels aussi. Puis aussi, les trucs tristes c'est mon dada. 

    J'ai nommé ce texte "No other choice", ou "aucun autre choix". Je trouve qu'il sonne largement mieux en anglais, mais je vous avoue que l'anglophonisation me tape sur le système.  

    La taille de ce texte est plutôt courte comparée aux autres. 
    C'est encore sous forme de poème avec des rimes à quelques endroits.

    Texte datant du 12 juin. 

    No other choice

    No other choice

    L'âme soupesant en un corps harassé, il entame une marche mortuaire.
    Rébarbatif quotidien :
    sa voix rauque et étranglée répétait machinalement le même mensonge.
    "Je vais bien." 
    Il se raclait la gorge avec amertume, 
    ses membres tremblaient face à la véracité. 
    Néanmoins, il ne pouvait plus hésiter.
    Il songea aux fugaces bonheurs qu'il avait vécu.
    Et fut presque aussitôt ravagé par le souvenir de l'horreur qu'il subissait.
    Il n'avait plus le choix.
    Il sentait déjà un creux sur sa tempe. 
    Il sentait déjà le canon planté sur sa cervelle. 
    Son index et son majeur, délicatement, s'abaisser.
    Une perforation ample.
    Aujourd'hui serait le dernier jour de son existence.
    Une oppressante imminence.
    Il prit l'arme, la positionna.
    Il clôt ses yeux, solennellement.
    Son dos lui semblait happé par ceux qui lui étaient chers. 
    Sa main libre paraissait se hisser au creux de celles des rares personnes à qui il tenait, qui enverraient le pistolet valser.
    Des larmes strièrent son visage.
    Il lorgna vers ses bras lacérés.
    Tout le poids qui alourdissait son corps se vida soudainement.
    Il se sentit libre, libéré, 
    l'espace d'un instant, il sourit.
    "C'est la fin."

    Et il appuya sur la détente.
    Sa conscience dans un cercueil corrompu.

     


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  • "J'aurais besoin d'une histoire d'amour qui finisse bien."

    J'ai écrit la première partie de "Seule" le 13 juin. Cette mini-chronique est tirée de mon ressentiment quant à une histoire avec une des mes relations ayant débuté en décembre, et qui prendra à mon plus grand malheur bientôt fin. J'aime varier les genres, donc cette chronique sera contrastée de rimes, et présentée sous forme de poème.
    Elle sera composée de 3 parties.

     

    Maribel Hearn

     

    Seule.

    J'étais seule.
    Le corps ankylosé.
    Le sang qui circule mal,
    trop de glycémie.
    La peau zébrée de scarifications,
    jusqu'à ma propre ennemie.

    Malade.
    J'étais malade.
    De ce monde qu'on détruit,
    de ces gens indécis qui ne font rien.
    Tout va bien. Pas de soucis. 
    Pas de soucis pour eux.
    Ils ne font que des reproches sans fondement, 
    me reluquant d'un oeil hautain et méprisant. 
    J'étais malade des humains.
    Malade de ce dysfonctionnement.

    Marre.
    J'en avais marre.
    J'avais songé à en finir, un jour.
    Mais je me suis persuadée que ça s'arrangerait.
    Que c'était juste de mauvais moments à passer.
    Que c'était pas moi, cette fille dont on parle à la télé, qui s'est suicidée.
    Claire Chazal n'avait même pas la mine désolée en disant ça.
    Elle n'avait pas de saines idées,
    cette fille-là.
    Alors, peu importe.
    Et je ne voulais pas que le vent ne m'emporte,
    pas aussi simplement,
    pas avant d'avoir dit mon dernier mot.

    Désespérée.
    J'étais désespérée.
    Épuisée par des sanglots intarissables.
    Haletante et fébrile,
    souffre-douleur d'une vie impitoyable,
    parmi une foule hostile,
    aux aguets,
    prête à me lyncher de hues.
    Tandis que je contestais de ma voix chevrotante,
    tandis que je me plaidais,
    esseulée comme Calimero,
    eh bien, de cette populace ingrate,
    personne ne m'a tendu la main pour m'épargner.
    Alors, je me suis laissée faire,
    protégeant lamentablement mon visage de cette pluie de pierres incessante,
    je m'ingéniais juste à trouver du plaisir,
    une sorte de masochisme,
    rester calme et rester la même,
    toutes circonstances comprises, 
    mais tout ce que j'avais réussi,
    c'était à les haïr.

    L'espoir ne pointait pas le bout du nez,
    l'espoir m'avait désertée.

    Nostalgique.
    J'étais nostalgique.
    Plantée dans une chambre on ne peut plus enfantine,
    des années entassées dans les tiroirs, 
    dans les placards.
    Des poupées, des peluches, des jouets, des gribouillis, des habits,
    une trace d'une toute autre vie.
    Mes yeux furetaient, hagards,
    quémandants : 
    "Mais où est passée cette petite fille ?"
    Je reculais, apeurée.
    Devant la fatale vérité.
    Cette pièce était restée intacte,
    telle celles de parents en deuil, 
    souvenir de leur "petit ange" partit trop tôt.
    J'imaginais le cercueil blanc,
    l'âme juvénile coffrée,
    braillant.

    Malmenée.
    J'étais malmenée.
    Il ne leur suffisait pas de m'abandonner à mon sort.
    Non.
    Il leur fallait me tenailler avant de me laisser aller vers la mort.
    Alors, ils sont venus, et ; je vous le jure,
    ils m'ont faite remonter la pente.
    Ils m'ont criblée de mots qui rassurent.
    Ils étaient des amis... 
    Pour moi.
    Des amis en qui je n'avais pas confiance.
    Juste une sorte de tiers-état en émoi,
    autour du jouet que j'étais,
    manipulant chacune de mes fonctions,
    avec de machiavéliques précautions.
    Je souriais, je riais.
    Je n'ai pas su trouver la réponse de suite, toutefois, mon âme erratique demeurait toujours aussi vide.
    Je nous tançais alors, moi et ma naturelle indolence.
    Puis, presque simultanément,
    ils m'ont férie.
    Et se sont enfuis, m'abandonnant.
    Si promptement.
    Il ne restait qu'un mélancolique silence,
    et une accablante solitude.

    __

    _____

    __________

    Un jour, je me suis sentie enlacée,
    de bras câlins,
    autour de mon bassin.
    J'ai senti de la baume envelopper mon cœur,
    des rougeurs envahir mes joues,
    un mélange de désir, de plaisir et de timidité s'est alors emparé de moi.
    ____

    Je me souviens. Il m'a dit que c'est ce qu'on appelle "amour."

    (Sijerâ : Ta plume est toujours aussi déprimante... (=ω=`))


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  •  Yo

    (Manga : Blood Lad ; Personnage : Staz)

    Demain, je pars en vacances. Départ soudain et bagages, tout le bordel donc. 

    Ce qui veut dire que je déserterais la zone pendant 10 jours. 
    Le blog aussi sera désert j'imagine.

    Je sens que mes yeux vont souffrir à mon retour... "Il y a 10 jours", nein ? Snif. 

    Par ailleurs, je suis enfin arrivée à un point culminant de ma fiction.
    Peut-être posteré-je le début de cette dernière à mon retour ?  J'aimerais bien des avis. Mais je sais que je peux aller me faire voir. ヽ(;▽;)ノ (Sijerâ : Ce n'est pas si improbable ! Un peu d'optimisme voyons ! (*`へ´*)) 

    Oppa

    Akwoo un peu trop seule,
    mais elle vous aime, 
    visiteurs inexistants. ♥


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  • Encore et toujours de la désinformation.
    Le monde n'est fait que de ça décidement. (Ënos : Et accessoirement TU ne fais que parler de ça... ( ̄へ ̄))

    Ce n'est que secondaire par rapport aux informations fournies, enfin bref. C'est vrai que ce sujet m'intéresse. J'engloberais le tout plus tard, comme prévu, avec le topo sur les illuminés. Puisqu'il n'y a que ça chez eux. 

    whaaat

    "QUOI ? Un chimpanzé est plus intelligent que moi ?!" 

    Et donc, même les thèses scientifiques s'avèrent être fausses, tsk !

    ->>> http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/le-singe-descend-de-l-homme-62978

    Akwoo-Empty. 


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  • Ah là là, cette fameuse désinformation, imaginez un monde sans désinformation ! 
    Carrément improbable, hein ? 

    De nos jours, on peut presque tout falsifier, donc ils ne se sont pas gênés depuis l'début. 
    ENFIIIN assez parlé sérieusement ! 

    Il y a toujours plusieurs versions de la chose.
    Celle féerique.

    C'est prouvé scientifiquement : partage

    Et celle un peu moins gaie. 

    Bwlorch

    Et la totale supercherie aussi. Ou foutage de gueule à profusion. 

    On s'en lave les cheveux

    (En fait il n'y a pas vraiment de rapport mais je voulais placer ces superbes gifs, le décalage est tellement... (゜▽゜*) :pof:)

    Brefons, c'est redigé avec humour, c'est plein de sarcasmes, et c'est ici ! 
    http://www.topito.com/top-legendes-fausse-preuve-science


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  • Tous humains

    (-> Original)

    J'ai jamais pu blairer ce genre d'images, à vrai dire. 
    Donc j'ai fait un petit montage. J'étais inspirée. :) 

    Nan, mais je vois vraiment pas le mal à être gay, bi ou straight comparé aux conneries qui entravent notre monde... ( ̄▽ ̄;) (Ënos : Il faut croire que certains de nos confrères religieux -voire même pas- voient le mal partout... ( ̄д ̄;))

     On n'a pas besoin de ce genre d'images niaises pour nous conforter dans une idée de bonne conscience unifiée.
    Pareil pour les images qui radotent sur le fait que toutes les femmes sont belles, ou phrases, ou tout ce que tu veux, ou merde. J'attends avec impatience les mêmes choses pour le sexe masculin. 
    Bande de misandres ! 

    Ces penchants font partie de l'humanité, après tout. Elle n'est pas toute belle, l'humanité, de toute façon. On l'sait bien depuis l'temps. Tant bien que mal, certains la rabaissent et la valorisent inconsciemment, se contredisant tout seuls parfois.

    Voyons, un jeune gay
    aurait la haine des homophobes. Il dénigrerait le genre humain en parlant d'eux. Il tiendrait des propos comme ceux de l'original de la photo : "Gay, bi, [...] Mais toujours humain." 

    N'est-ce pas en soi accorder de l'importance à son espèce, une contradiction en elle-même ?

    Je n'ai jamais affectionné les bisounours pacifistes. Le monde est beau, mais corrompu, c'est un fait. 
    Enfin ça reste mon avis. 

    Les humains ont trop d'estime vis-à-vis d'eux, tsk. 

    Akwoo mode semi-misanthrope. 
    (Mais je vous aime quand même.) 


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  • Joker by caffeinetooth

    (Personnage : Joker ; Artiste : caffeinetooth)

    Deux personnalités qui s’entrechoquent.

                                                                                               Une voix torturée et machiavélique,
                                                                                               timide et diabolique.

    Une voix cristalline et pure,
    maîtrisée et sûre.

    Les mains sur ma tête courbée, 

                                                        Je m’arrache nerveusement les cheveux,
                                                                                                        arbore un sourire radieux.

     

    Ma langue lape un liquide salé :
    Les cris des adieux ;
    inacceptables et douloureux.

                                                                                           Âme absconse en un corps éthéré,
                                                                                           Je volette de part en part,
                                                                                           Attrape à qui mieux mieux,


                                                                              Et revient lamentablement à l’évidence. 

    Insipide
    et
    stupide.

    Des envies.                                                                                                                                 Trop d’envies.

    Et j’en deviens lâche.
    Sincérité est devenue fourberie.
    Confiance est devenue peur.
    Sourires sont devenus pleurs.
    Amour est devenu copulation.

    Je dors.
    Et j’ouïs un chant.
    Un chant strident d’une vocalité tonitruante, barytone.
    Cassant et désagréable.

    Il me dérange.
    Pourquoi me montre-t-il la vérité si brutalement ? 

    Non !
    Pourquoi ne me laisse-t-il pas sombrer ?
    Pourquoi me réveiller ?

     

    Esclave d’une non-vie,
    esclave de l’erreur : inévitable et récurrente.

                                                                                 Personne ne me corrige et personne ne me tance, 
                                                                                 mon châtieur est maître et mon châtieur est impérieux.

    Mon châtieur est ma propre personne.
    N’offre aucune mansuétude et condamne à la mauvaiseté.

    Cruelle satisfaction du démon qui m’absorbe.

    Du démon que je suis.

    .

    .

    .

    Une porte s’ouvre à la volée,
                                                         une main empoigne la mienne,

                                                                                                                   Et m’attire là-bas.

     

    Dehors.

    Où prônent l’inconnu et la conspiration,
    l’oubli et la rédemption.

     

    La lumière m’éblouit,
    m’étourdit.

                                                                                                                                                                             Je n’aime pas la lumière.

     

    Le mystérieux inconnu me serre à m’en démembrer,
                                                                                        et je rêve que je suis le mystérieux inconnu.

    Mais n’est-ce pas le mystérieux inconnu qui rêve qu’il est moi-même ?

    N’est-ce pas du plus profond de mon être que me vient cette force ?
    Véracité ou scandaleuse supercherie ?
      

    Quoi qu’il en soit, je suis dehors, 
    Son expression rayonnante, et dans l’aurore,

    il hurle à pleins poumons : 

    « Maintenant, il est temps d’être heureux ! »

     

    « Tu ne m’aimes pas ?... »

    Ta plume est la mienne.
    A jamais tu me hantes et à jamais je te regretterai.

     


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  • Des tueurs tout jeunes. 
    Rho. C'est triste, hein.
    Enfin j'aime bien me documenter sur les choses morbides, je trouve ça davantage intéressant. 

    Blessé

     

    En plus on a une photo de chacun d'eux. C'est étrange de donner un visage à quelqu'un qui a fait des choses aussi horribles. Sans raisons. De plus qu'ils ont des têtes tout à fait banales, enfin, personne n'a "ASSASSIN" écrit sur le front. 

    Surtout Joshua Phillips, il avait une bouille d'ange. Et c'est toujours le cas ! 

    Bref, je partage, c'est à découvrir à cette adresse.

    -> http://www.aux-femmes.com/top-11-des-enfants-tueurs-2777/


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  • Illuminés

    Je m'étais dit que ça serait pas mal de faire un sujet sur les illuminés. 

    C'est un sujet vraiment intéressant.
    Très
    très
    intéressant.

    Peut-être un peu trop. Ce qui fait que je ne suis pas sûre que ça soit bien légal, certains ont été lourdement sanctionnés pour ça... A mes risques et périls, je vérifierais ça, et qui sait, un petit topo.

    On peut trouver une petite partie de ça sur notre internet -je suppose qu'il y en a aussi caché dans le Deep Web-, je doute que ça soit vraiment illégal de réexpliquer ça à ma manière, mais dans le doute.

    Illuminés

    Je prends souvent un malin plaisir à choquer les gens. 
    Mais c'est pour la bonne cause, pour les informer.

    Donc à voir, au moins, vous avez un petit indice dans le titre que j'ai volontairement fait assez peu explicite, vous pouvez aller vous documenter de vous-même, ça en vaut vraiment la peine. 
    En revanche il existe pas mal de sources fausses. Il ne faut rien avancer avant d'effectuer ses propres recherches. 

    Akwoo-Na-Matata. ♥
    Avec mystère. 

    (Sijerâ : La communauté environnante m'a l'air jeune... Même s'ils n'y comprendraient pas grand-chose, ça craint un peu... Peut-être qu'il faudra mettre des avertissements ?! (;゜Д゜)
    -Ënos : Ta bonne conscience est fascinante...  Et largement abusive. ┐(°ー°)┌ )


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  • (Double-clique pour une dimension plus grande)

    Vraiment pas drôle.

    Le blog est autant vide en articles qu'en visiteurs. 
    Mais... 

    Je vais changer ça ! 
    Même si je suis fatiguée de chercher la notoriété... Chacun passe par là. 
    Et je n'ai pas envie de faire un bide sur ce blog. 

    D'ailleurs, auparavant j'étais plus efficace pour chercher la populace. J'ai juste pas le courage.
    Enfin, j'ai envie de rédiger et pas dans le vent de préférence. 

    Petite précision. 
    Akw)) est une autre forme de ma signature. Les deux parenthèses représentent en fait les deux "O". Je pense signer comme ça de temps en temps. 

    Sur le dessin, c'est mon grand Yoru. Un personnage qui n'a pas encore de design fixe, ni de caractère, mais j'en ai quand même une image. Je voudrais le faire sortir de l'ordinaire, comme la plupart de mes O(riginal)C(haracters)s, vu que son caractère de base n'est pas extraordinaire - à vrai dire, un gay refoulé séducteur assez bougon.

    So...

     

    Snif


    Son air dépité ne vous provoque pas un peu d'empathie ?... (◕∧◕)

    Enfin je vais faire court pour cette fois. Je pourrais écrire des heures, et vous ennuyer prodigieusement.

    Toujours avec amour.
    Akwookwak. ♥


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