-
L'Albatros ou le Phoenix
Oh ! Vil albatros, effrayé du feu jadis,
se plut à goûter de sa charmeuse morsure :
son plumage vif, un formidable délice !
De ses ailes obscures, ce funeste augure
reçoit les audacieux osant l’approcher
de grâce ; soit pour le haïr, soit pour l’aimer.
Séduit par ce mal, il renonce à la raison :
sa majesté mène une vie d’impulsions !
Le prince des nuées ? Croulant sous les huées !Dans son crâne de moineau rien n’est plus sensé
Que l’extase ! Pour sa gloire, l’oiseau son commis,
Tout haut proclame le chaos et l’anomie !
-
Commentaires