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Pensées oniriques
J'ai l'impression d'être amie avec des personnes
que je connais depuis à peine 10 jours.
C'est agréable.Je n'ai plus l'imagination en effervescence.
Je me souviens de son visage
de son nom
de son sourire
de sa voix
de l'ambiance qu'il mettait dans la classe...
De mon imagination fertile.
Dépressive, mais fertile.
Je me souviens combien j'aimais Onwa
Drug
Ed
Brade
Junsee
Gabriel
et tant d'autres.
Leurs histoires
je les oublie
quelque peu...
J'essaye de les faire revivre, parfois.
Je crois que je dois réécrire.
Est-ce que j'ai des choses à exprimer ?
Et parfois je sens que je vis dans un monde qui m'ignore
Que toutes ces entités me paraissent figées,
alors même qu'elles bougent.
Quelqu'un élève la voix
Alors je l'entends.
S'il vous plaît, élevez la voix
et sortons ensemble de la torpeur.
Tous ensemble...
Mais déjà, le silence retombe
J'ai besoin d'air
Cette pièce surchauffe
Mes cheveux sont gras, je le sens.
Et mes paroles deviennent
incohérentes et
sans
structure.
Oniriques, comme celles qui nous semblent
sensées dans nos rêves.
Les spectres ont installé ici
Leur
sauna
géhennique
La paresse, la nonchalance
m'envahissent
Dis-moi
quelque chose
Dis-moi n'importe quoi
que toi aussi
tu les vois dans leur
sauna
ces vilains spectres qui me volent mon
énergie
Et là
- Il s'appelle Arthur, et -
Il me dévisage, mes rêveries psychédéliques,
mes cheveux gras, et moi.
Pourrait-il arrêter, avec son air aussi béat
que méprisant ?
J'ai trouvé que ce texte allait bien avec ce blog brumeux et désertique.
Il sort du blizzard, fébrile et timide nimbe, et se dissipe aussitôt
Sa présence se fait aussitôt oublier, comme si des volutes d'opium avait eu raison de lui et le replongeaient dans l'inconscience dans laquelle il aurait toujours dû demeurer
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