• Where d'you go ?

    Où vas-tu, toi ? Et toi ? Et vous ?... Pourquoi vous partez tous ?

    Ce ne sont pas les ennemis, mais les amis qui condamnent l'homme à la solitude. Il n'y a que seul que rien ne peut vaciller. 
    La passion est alors tout ce qu'il subsiste, et ceux qui en sont particulièrement dotés auront la force de ne pas être rancis par la marginalité et l'ennui. 

    "Cette atmosphère me met de la baume au cœur. La douceur poétique, les filets d'eau striant le carreau, l'agréable bruissement de ma plume contre la feuille, le vide omniprésent autour de moi.
    Mais tout cela a quelque chose de si mélancolique..."

     


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  • Salutations ! 

    Passage en coup de vent. Comme je cotoie des gens assez bornés pour penser que les relations homosexuelles ne sont pas naturelles (Maman, je m'adresse en particulier à toi) et que j'ai trouvé un article intéressant, c'est reparti pour un partage. 

    Kissu Kissu
    (Sijerâ : Oooh, c'est mi-gnoooon ♥) 

    Ça se passe ici ! ->

    http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article60


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  • Salutations !
    Petite annonce en vitesse pour éviter de faire peur à certains devant la mocheté du thème ! 


    Le blog est en travaux, mais je ne la fermerais pas pour autant, il reste ouvert ! Je continuerais sûrement à poster quelques trucs parce que bon, le CSS, quelle prise de tête. Je ne peux pas faire ça non-stop.

    Au passage, une petite musique coup d'coeur :

     

    (Groupe : Band of horses ; Titre : Funeral)

    Bon sang que le temps passe vite en ce moment... C'est les grandes vacances qui m'ont parue les plus courtes de ma vie ! 
    Et avec la fin des vacances arrive la... Arrive la fameuse...

    Blabla et blog en travaux

    Rentrée... ( ; Д ; ) :désespoir: 

    Mais quelle horreur ! Quitter ses draps pour débarquer parmi des gens, des professeurs, être la nouvelle tête, entrer en couuuuurs... Après deux mois de glande ! 

    J'aimerais être de ceux qui attendent la rentrée avec impatience, c'est admirable, quelle bravoure... (Ënos : Ouais, mais eux, ils ont des amis ! (≧▽≦) :rire diabolique: -Sijerâ : Blabla et blog en travaux)

    Bref, j'espère que je saurais m'y faire, parce que... Moi, Akwookwak, Akwoo-chan,  [mon prénom], [mon surnom], [mon autre surnom], la fille dans une autre monde, "la soeur bizarre", la flemmarde qui bouge pas son cul, la victime, l'introvertie de service... vais tenter de... devenir SOCIALE.
    C'est vrai que c'est chiant d'être traitée comme une moins que rien parce qu'on est réservé...

     

    Alone

     

     Breeeef ! Trêves de racontage de vie. La mienne est très intéressante je l'admets, mais il est 6 heures 44 quoi.
    Je vous avais dit que le temps passait vite. Dodo. 

    A(kw)oublié de regarder l'heure. 
    Peace. 

     

     

     


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  • Brr, 5 jours que je n'ai pas posté ici. Je ne peux tolérer autant de désinvolture ! Bon, il faut dire qu'en ce moment je bosse pas mal ma fiction... (Ënos : Ou plutôt que tu ne fous rien..-Sijerâ : Je dirais même pire ! Tu passes ton temps à dormir ! (*≧Д≦))
    En tout cas, je poste un petit texte qui écrit un état qui survient parfois chez moi : plus de sentiments, ennui profond. Egalement contrasté de petits rimes (Oui, décidement, j'aime bien faire ça.)
    Il date du 1er juillet. 

     

    Chain

     

    Vie de chien & style de chien

    Les mois passent, se ressemblent.
    Tous aussi fades les uns que les autres.

    Il n'y a plus que ça. 
    "Je suis ligotée à quelque chose qui n'existe plus."

    Au néant. 
    "Ouais, au néant."

    Condamnée à l'ennui.
    Condamnée à la mélancolie, 
    à l'amertume. 
    Piètre vivante ôté de rédemption. 

    Dénuée de passion.
    Être bestial qui se contente d'exister. 
    De subsister.

    Pas une oscillation des sourcils. 
    Un regard livide, un corps ballant dans la misanthropie.
    Une marginale faiblie.
    Morne. Coffrée en un cercueil d'oubli. 

    "Tout à fait."

    Un pied dans la tombe. 
    L'autre sur une terre peu fertile et prometteuse.

    "J'm'élèverai au dessus de ça."

    Néanmoins... 

    "Je la briserai, cette chaîne."

    Alors...
    Il y aura la haine.
    L'amour. 
    La compassion.
    L'excitation. 
    L'admiration.
    L'envie.
    Le désir.
    L'affection.
    "Pleins de putains d'sentiments 
    m'irradiraient prodigieusement."

    Jusqu'à en être corrompue. 
    Un fleuve ininterrompu : 

    "J'aurai la vie en moi. "
    L'âme renaissante, plus forte que jamais, comme le légendaire Phoenix.

    "Sauf que là, ben, ça s'ra pour de vrai, mon grand. Pas d'la mythologie."

    Les mains pour se hisser au creux de celles des êtres aimés, pour dessiner, pour écrire, 
    "Pour glisser lascivement le long de ton corps,
    pour resserrer mon étreinte",
    pour gifler.
    Les yeux pour contempler, pour stigmatiser.
    La bouche pour sympathiser, pour rebuter, pour dénoncer, pour sourire, pour embrasser, 
    "Pour t'embrasser",
    pour faire la moue.
    Les pieds pour s'élancer nerveusement contre personne ou rien, 
    "Pour marcher à tes côtés",
    pour pouvoir découvrir la beauté du monde.
    Les bras pour s'écarter d'émerveillement, pour enlacer.

    "J'aurai la vie en moi."


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  • Chapitre 1 : Part 1

    Un vacarme pluvial s'abat sur nos contrées lyonnaises. J’observe mélancoliquement les filets d'eau défiler devant ma fenêtre.
    Aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours aimé la pluie. Lorsqu'il y a des averses, le claquement de la pluie ressemble à des applaudissements, et quand il n'y a qu'une rosée, je me dis que le ciel a aussi le droit de pleurer de temps en temps.
    L'hystérique voix maternelle me vrille les tympans, laquelle m'ordonne de m'accoler aux tâches ménagères dont elle est particulièrement maniaque ces derniers temps. C’est agaçant.
    Silence, immédiatement brisé par la récurrence de ses cris. Je rétorque avec lassitude et m’exécute, à l'instar des poncifs sociétaux traitant des employés amorphes et flemmards.
    Quelques semaines ont passé depuis l'hospitalisation de mon géniteur, Zack Rill, ce qui rend ma mère très nerveuse. Exempt le fait que les visites soient refusées catégoriquement et qu'il soit traité méticuleusement, le virus qu’il a contracté demeurant un cas encore inexploré, nous ne savons rien. Maman s’occupe donc du mieux qu’elle peut et demeure davantage stricte pour éviter de vaciller dans des songes négatifs et nous inquiéter. Sa façon à elle d’être forte la journée, de garder la tête haute.
    Le soir, elle ne peut pas. Seule dans le lit double, la lancinante réalité revient au galop.
    Maman est la seule personne que j’admire, et nous sommes pourtant si différents. D’ailleurs, je ne me rappelle pas avoir déjà rencontré quelqu’un me ressemblant.
    Sa manière de faire les choses lui est propre, et lui a toujours réussie. Ma mère fait partie des vainqueurs, des premiers, des prodiges, de ceux qui font tout mieux que nous peu importe le domaine, de ceux qui nous font jalouser. Dotée d’un talent éminent. L’amour qu’elle porte à Zack de manière démesurée est l’unique fait qui m’échappe.
    Après avoir astiqué ma chambre-mezzanine, je rabats ma capuche et me hisse sur le toit par le biais de la fenêtre. Le ciel est parsemé d'éclairs hasardeux, accompagnés des puissantes pétarades du tonnerre, au loin. Pas une voiture ne circule dans les villes obscures que j’observe.
    Autrefois, je me réfugiais ici pour fuir Zack.
    Zack me séquestrait des journées entières pour me faire étudier, allant jusqu’à lacérer mes membres avec sa ceinture, une règle, ce qu’il trouvait sur place… Pourtant, mes notes n’étaient pas catastrophiques, il avait des méthodes bien tatillonnes. Ses efforts pour me voir exceller s’étaient avérés vains. Peu importe ses sévisses, il me retrouvait toujours à gribouiller sur un morceau de papier, voire la table, au pire. En voyant que rien n’y faisait, il avait tout misé sur mes deux sœurs cadettes, Ashley et Mégane. L’influence paternelle avait sitôt fait effet, nous pouvions aisément me comparer à Calimero l’esseulé. Mégane est exécrable et Ashley m’évite prodigieusement, si elle ne me parle pas avec une certaine condescendance… Je suppose que sans mère, j’aurais été réduit à l’état de martyr (et que j’aurais été contraint d’appeler le 119).
    Je me rappelle que je suis dangereusement exposé en mirant vers l'antenne parabolique à mes côtés. Je lève la tête, profite d'un dernier instant d'air frais. La pluie attaque mes cheveux, mon visage.
    Je redescends et m’écroule sur mon lit, fixant les averses s'écraser contre la vitre translucide, immobile. Les gouttes qui m’ont trempé dégoulinent régulièrement contre la literie.
    J’entends une plainte, non loin. Des lamentations, entrecoupées de sanglots.
    A l’accoutumée, je dévale prestement et bruyamment les escaliers. Les gémissements me mènent vers mon gigantesque placard, s’étalant sur la majeure partie de la hauteur et toute la largeur de la pièce. J’ouvre les battants et découvre Mégane, étalée en position fœtale et en larmes. Probablement anxieuse pour l’Hospitalisé.
    « Qu’est-ce que tu fais ici ? crache-t-elle en me foudroyant du regard.
    Je soupire.
    « C’est pas plutôt à moi de te demander ça ? Tu es dans ma chambre.
    -T’as jamais été le bienvenu à la maison. C’est pas TA chambre. »
    Mes poings se serrent à m’en faire mal.
    « Va-t’en, je ne vais pas me retenir plus longtemps de t’en coller une.
    -T’es un monstre, Xander ! » glapit-t-elle en décampant.

    Le soleil m'aveugle. Remarquable disparité, âpre réveil. Je mets ma main devant mes yeux, sournoisement agressés.
    Je pose un pied ankylosé de paresthésie et entame ma démarche rituelle des périodes scolaires.
    J’aimerais pouvoir me réveiller en percevant Maman fredonner en préparant le petit-déjeuner, en croisant le regard chaleureux d’un Papa qui lèverait le nez de son journal, et en passant la main dans les cheveux des deux petites sœurs de mes rêves. Osez me dire qu’ « On a toujours le choix », après…
    Quoi qu’il en soit, ce genre de songes mirifiques constitue une ascension simple vers la dépression. Si cet idéal inaccessible demeure démoralisant, être témoin de la décadence des coutumes de la maison l’est davantage.
    Il est six heures cinquante, le salon et la cuisine sont complètement vides, et il n’y a que le frottement de mes chaussettes sur le carrelage qui témoigne d’une quelconque activité humaine ; les volets sont clos, la lumière du jour tente vainement de pénétrer dans la bâtisse. Même le plus désagréable des ronflements m’aurait paru cristallin.
    L’obscurité et le silence président et confèrent une atmosphère pesante, et je n’ai nul doute que n’importe qui ressentirait un pincement au cœur à cette vue.
    Mon téléphone vibre et me sauve de la pendaison. Les messages matinaux sont un délice qui prouve que quelqu’un vous octroie ses premières pensées. Inopiné frisson de bien-être. Je me contente d’ouvrir les volets.
    Après quelques manœuvres inintéressantes, la porte claque. Une paupière de Willys se soulève spontanément, l’espoir de se dégourdir les pattes chevillé au cœur. En constatant mon expression indifférente, elle se rabaisse aussitôt, le pauvre husky se replongeant dans les bras de Morphée.
    D’ordinaire, Willys est tout ce qu’il y a de plus énergique. Qu’il sorte bien moins parce que Zack n’est plus là pour le faire, c’est une chose, qu’il soit privé de son maître bien-aimé en est une autre, et davantage accablante pour lui.
    J’aurais largement préféré qu’il soit de retour plutôt que d’être témoin du spleen de deux êtres que j’aime.
    Je me recroqueville et lui caresse le chanfrein. Et je prends la tangente.

    La légère brise matinale taquine le peu de verdures alentours et quelques uns de mes cheveux ébène. Je débouche sur une rue d'une couleur terreuse vieillie, cafardeuse et fade, bordée de boutiques aux devants peu pimpants et de la nationale, grisâtre et polluée par le trafic.
    Les véhicules me frôlent, faute d’un passage piéton plus large et de barrières de sécurité. Et croyez-moi, dans une banlieue bondée de malades mentaux, il y a à craindre pour sa vie ; en particulier quand le rugissement fou de voitures filant à toute allure est constant -et celui des ambulances presque autant.
    Deux camarades de classe attirent mon attention.
    Ils grimacent en lorgnant vers un garçon viscéralement exclu, tentant de se joindre à eux. Replet et binoclard, habillé de son éternelle tenue de sport Adidas, des cheveux bruns sans volume étalés en pâté sur son crâne rondelet, la démarche grossièrement oblique. Jugé trop débile et moche pour être accepté.
    Ils accélèrent le rythme pour le semer. L'autre n'étant pas non plus en déficit mental, comprend, abdique. Il marche penaud, piteusement rejeté. Comble de l'humiliation pour lui, ils étouffent quelques rires fielleux et juvéniles, en le regardant sarcastiquement du coin de l'œil. J'ai appris à mes dépens que la mentalité ne volait pas haut, ici.
    J’offre un large sourire prolongé au ciel, désireux de conserver ma bonne humeur. En rabaissant la tête, j’aperçois l'enceinte du lycée. Des autocollants présentant les structures sont collées aux belles vitrines légèrement assombries, qui elles laissent entrevoir le secrétariat et d'autres bureaux administratifs ainsi que le couloir permettant l'accès à une arrière-cour, qui donne sur le self, le stade, le gymnase, des cours et aux différents bâtiments scolaires. Un tout sobre et chic, neuf, contrastant avec la ZUP cramoisie qu'est la ville.
    La plupart cigarettes au bec, pourvus de leurs petites manières de crâneurs, les lycéens discutent devant.
    Mes bras nus laissent paraître mes cicatrices rougeoyantes à la chaleur printanière. Par malheur, j’ai dare-dare constaté qu’elles sont très voyantes : quelqu'un m'attrape sournoisement le poignet, de façon à les mettre en avant.
    « Qu'est-ce que t'as aux bras, là ? » lance un garçon au teint basané, assez svelte, en reluquant vers mes cicatrices, qui ne sont autres que des souvenirs de la sombre époque où Zack me battait.
    J’hausse les épaules sans le regarder et m’apprête à poursuivre ma route. Pourtant, il ne lâche pas mon poignet, au contraire, il raffermit son étreinte.
    « Ça vient d'où, ça ? insiste-t-il.
    -J'suis tombé », je réponds formellement.
    Il lâche le morceau, proportionnellement à mes un mètre quatre-vingt-cinq et à ses un mètre soixante. Rien de plus qu'un imbécile ressentant le besoin d'attirer des problèmes.
    Je rejoins Paule, qui m’accueille en m’enlaçant. Paule Barret est ma meilleure amie, une fille au look assez grunge que je connais depuis un bail. Des cheveux teintés rouge sang, une lèvre inférieure ornée d’un piercing circulaire, un corps doté de courbes très féminines : un tout excentrique, mais qui n’en est pas moins sympathique à admirer. Aujourd’hui encore, elle est toute de noir vêtue ; une ravissante robe cintrée à la taille, un collant de dentelle remontant jusqu'à ses cuisses, et des bottines.
    Le fait qu’elle ne fréquente que moi –qui ai mauvaise réputation : un mec dans un autre monde, taciturne- avait fait scandale. Ils ne comprennent pas qu’elle puisse me préférer à eux. Que nous ne soyons pas en couple avait créé des rumeurs quant à notre sexualité. Bien sûr, je fus le plus mis en cause. Paule est sociale et attirante, pas moi. Du moins, sûrement pas avec ce genre d’hyènes. Les rumeurs ne me font par conséquent aucun quartier.
    Par ailleurs, si Paule s’est retrouvée dans ce lycée-là, entourée de poltrons où elle n’affectionne pratiquement que moi, c’est parce qu’elle a été bannie de l’autre. L’enseignement y est plutôt bon contrairement aux autres lycées locaux, ce qui a été le principal facteur de la décision de ses parents.
    Dès lors, Paule a été la personne qui me sortait de ma quotidienne solitude.
    Quoi qu’il en soit, la sonnerie retentit -une mélodie jouée au piano- et nous nous engouffrons dans les enceintes.
    Fidèles à nos mœurs, nous nous terrons au fond. Elle pose son sac sur la table voisine, son fessier sur la chaise.
    L’espiègle demoiselle ne tardera pas à trouver un sujet de conversation, elle a toujours quelque chose à dire. « Surtout à toi », avait-t-elle précisé plusieurs fois, comme si j’étais une personne des plus distrayantes.
    « Valentin menace encore de se suicider si je ne sors pas avec lui », commence solennellement l’adolescente.
    Je la fixe, silencieux. La demoiselle me retourne mon sérieux, mais ses yeux ne tardent pas à se plisser, et elle passe sa main devant sa bouche. Elle étouffe un gloussement et poursuit :
    « Qu’est-ce qu’il va faire, cette fois, à ton avis ? Se droguer au Doliprane périmé et finir avec une diarrhée carabinée tout le week-end ? Boire 2 centilitres de bière de son père et se prendre une tannée ? Se "tailler " les veines avec un couteau à beurre ?
    -Mais t’es un monstre ! »
    Nous éclatons de rire.
    La tonitruante voix du professeur d’histoire et géographie - Monsieur Laval- nous interrompt, s’élève, coïncidant avec l’instant où la mienne s’éteint.
    « Rill, de son prénom Xander ! Je vois que vous n’êtes toujours pas allé soigner vos démangeaisons buccales. Et vous savez bien que je ne tolère aucun perturbateur dans mon cours. Que diriez-vous d’aller parler aux murs, dehors ? »
    Mon laxisme n’a jamais plu aux professeurs, et surtout à celui-ci, plutôt soupe au lait. Contrairement à pléthore d’insolents appréhendant l’heure de colle (paradoxe, puisqu’ils risquent plus à tenter de marchander avec l’enseignant), je ne me fais pas prier pour sortir. En slalomant entre les rangs, j’ouïs quelques injures tournant autour du « Cher ! ».
    « Vous feriez mieux de prendre exemple sur vos sœurs. J’ai eu de très bons échos d’elles » tranche Monsieur Laval.
    "Echo" est le mot par excellence qui signifie les caquètements fourbes de la salle des professeurs.
    Je me suis davantage empressé. Les couloirs sont obscurs et vides. Je m’adosse au mur de façon à ce qu’on n’aperçoive pas mon téléphone auquel cas quelqu’un aurait entrepris une patrouille dans les locaux, et je sors l’appareil en question. Paule m’a déjà envoyé un message.

    Paule : De plus en plus rapide et toujours aussi discret !
    Xander : Ça a jamais été mon truc la discrétion. :(
    Paule : Tu veux pas que je te commande une arme chez les trafiquants ? ‘Y en a qu’auraient besoin d’être remis à leur place, Vincent t’a fait un doigt. Je t’assure, je te la paye, ça me ferait plaisir.
    Xander : Si tu savais à quel point je m’en moque.
    Paule : T’es bien ma victime préférée. Fais-moi signe si tu changes d’avis. %D
    Paule : Laval a demandé à ce qu’on te dise de revenir. Range-moi vite ça, l’indiscrétion à ses limites !

    Je remets immédiatement mon téléphone en place. Une nanoseconde plus tard, la porte s’ouvre sur Yassir, l’élève le plus proche de cette dernière.
    « Reprenez votre lecture là où elle en était, Jenny. Quant à vous, Xander, faites-vous petit.»
    La suite des cours s’est déroulée sans embûches. J’ai sorti mon fidèle calepin, histoire de ne pas finir avachi sur mon bureau, mû de lassitude des cours qui m’ennuient tant, et j’ai commencé à griffonner tout en glissant quelques mots à Paule, plus discrètement cette fois-ci. J’ai replié un classeur pour restreindre la visibilité du professeur et celle de ma voisine, qui avait tenté plusieurs fois le diable : voir ce que je consignais là-dedans. Une grande curieuse. Je n’ai jamais voulu qu’on m’observe dessiner ou écrire.
    Retentit alors la sonnerie de midi, me libérant de l’emprise des instituteurs et de la proximité de ces mécréants.


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  • Je prévoyais de faire un petit dessin.
    Mais ma tablette bugue encore, et ça nécessiterait que je rédemarre mon ordinateur.  Je le ferais probablement plus tard. 

    Et j'ai vraiment la flemme. (# ̄▽ ̄#)  (Il faut dire que la connexion est coupée à minuit...) 

    Je suis revenue le 17 au soir. 
    Mais encore une fois : 
    J'avais la flemme de faire un petit article. J'ai néanmoins trouvé l'envie de poster quelques autres textes dans la section écriture libre. 

    Seulement 3 jours de grands vides, et parfois plus de 20 visiteurs à la journée sans aucune activité -Sloth aussi est parti en vacances, mais il est bien moins investi.
    J'ai été moins déçue que prévue. 

    J'ai l'espoir de me faire des habitués dans un petit moment. Mais c'est déjà cool de votre part.

    Merci !

    Retour de flemmards

    (Anime : Acchi Kocchi ; personnage : Tsumiki)


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  • "Et maintenant, le son de la mort, comme une mélodie..."

    No other choice 

    Bon, vous devez l'avoir compris au bout de trois textes seulement : mon écriture n'aborde que des thèmes déprimants (Sinon, ils sont traités très objectivement ou sont neutres, mais par rapport à ma productivité, écrasante victoire de textes mornes.). Pour les dessins, c'est à peu près la même chose, C'est pourquoi je suis plutôt enthousiaste lors des autres posts, sinon ce blog serait morose comme pas possible. 

    J'ai tant bien que mal mes raisons de n'aborder principalement que ces thèmes. En fait, je ne prends pas le temps d'écrire lorsque je suis heureuse, ou ce sont des textes très simplets qui ne méritent pas d'être affichés -et assez personnels aussi. Puis aussi, les trucs tristes c'est mon dada. 

    J'ai nommé ce texte "No other choice", ou "aucun autre choix". Je trouve qu'il sonne largement mieux en anglais, mais je vous avoue que l'anglophonisation me tape sur le système.  

    La taille de ce texte est plutôt courte comparée aux autres. 
    C'est encore sous forme de poème avec des rimes à quelques endroits.

    Texte datant du 12 juin. 

    No other choice

    No other choice

    L'âme soupesant en un corps harassé, il entame une marche mortuaire.
    Rébarbatif quotidien :
    sa voix rauque et étranglée répétait machinalement le même mensonge.
    "Je vais bien." 
    Il se raclait la gorge avec amertume, 
    ses membres tremblaient face à la véracité. 
    Néanmoins, il ne pouvait plus hésiter.
    Il songea aux fugaces bonheurs qu'il avait vécu.
    Et fut presque aussitôt ravagé par le souvenir de l'horreur qu'il subissait.
    Il n'avait plus le choix.
    Il sentait déjà un creux sur sa tempe. 
    Il sentait déjà le canon planté sur sa cervelle. 
    Son index et son majeur, délicatement, s'abaisser.
    Une perforation ample.
    Aujourd'hui serait le dernier jour de son existence.
    Une oppressante imminence.
    Il prit l'arme, la positionna.
    Il clôt ses yeux, solennellement.
    Son dos lui semblait happé par ceux qui lui étaient chers. 
    Sa main libre paraissait se hisser au creux de celles des rares personnes à qui il tenait, qui enverraient le pistolet valser.
    Des larmes strièrent son visage.
    Il lorgna vers ses bras lacérés.
    Tout le poids qui alourdissait son corps se vida soudainement.
    Il se sentit libre, libéré, 
    l'espace d'un instant, il sourit.
    "C'est la fin."

    Et il appuya sur la détente.
    Sa conscience dans un cercueil corrompu.

     


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  • "J'aurais besoin d'une histoire d'amour qui finisse bien."

    J'ai écrit la première partie de "Seule" le 13 juin. Cette mini-chronique est tirée de mon ressentiment quant à une histoire avec une des mes relations ayant débuté en décembre, et qui prendra à mon plus grand malheur bientôt fin. J'aime varier les genres, donc cette chronique sera contrastée de rimes, et présentée sous forme de poème.
    Elle sera composée de 3 parties.

     

    Maribel Hearn

     

    Seule.

    J'étais seule.
    Le corps ankylosé.
    Le sang qui circule mal,
    trop de glycémie.
    La peau zébrée de scarifications,
    jusqu'à ma propre ennemie.

    Malade.
    J'étais malade.
    De ce monde qu'on détruit,
    de ces gens indécis qui ne font rien.
    Tout va bien. Pas de soucis. 
    Pas de soucis pour eux.
    Ils ne font que des reproches sans fondement, 
    me reluquant d'un oeil hautain et méprisant. 
    J'étais malade des humains.
    Malade de ce dysfonctionnement.

    Marre.
    J'en avais marre.
    J'avais songé à en finir, un jour.
    Mais je me suis persuadée que ça s'arrangerait.
    Que c'était juste de mauvais moments à passer.
    Que c'était pas moi, cette fille dont on parle à la télé, qui s'est suicidée.
    Claire Chazal n'avait même pas la mine désolée en disant ça.
    Elle n'avait pas de saines idées,
    cette fille-là.
    Alors, peu importe.
    Et je ne voulais pas que le vent ne m'emporte,
    pas aussi simplement,
    pas avant d'avoir dit mon dernier mot.

    Désespérée.
    J'étais désespérée.
    Épuisée par des sanglots intarissables.
    Haletante et fébrile,
    souffre-douleur d'une vie impitoyable,
    parmi une foule hostile,
    aux aguets,
    prête à me lyncher de hues.
    Tandis que je contestais de ma voix chevrotante,
    tandis que je me plaidais,
    esseulée comme Calimero,
    eh bien, de cette populace ingrate,
    personne ne m'a tendu la main pour m'épargner.
    Alors, je me suis laissée faire,
    protégeant lamentablement mon visage de cette pluie de pierres incessante,
    je m'ingéniais juste à trouver du plaisir,
    une sorte de masochisme,
    rester calme et rester la même,
    toutes circonstances comprises, 
    mais tout ce que j'avais réussi,
    c'était à les haïr.

    L'espoir ne pointait pas le bout du nez,
    l'espoir m'avait désertée.

    Nostalgique.
    J'étais nostalgique.
    Plantée dans une chambre on ne peut plus enfantine,
    des années entassées dans les tiroirs, 
    dans les placards.
    Des poupées, des peluches, des jouets, des gribouillis, des habits,
    une trace d'une toute autre vie.
    Mes yeux furetaient, hagards,
    quémandants : 
    "Mais où est passée cette petite fille ?"
    Je reculais, apeurée.
    Devant la fatale vérité.
    Cette pièce était restée intacte,
    telle celles de parents en deuil, 
    souvenir de leur "petit ange" partit trop tôt.
    J'imaginais le cercueil blanc,
    l'âme juvénile coffrée,
    braillant.

    Malmenée.
    J'étais malmenée.
    Il ne leur suffisait pas de m'abandonner à mon sort.
    Non.
    Il leur fallait me tenailler avant de me laisser aller vers la mort.
    Alors, ils sont venus, et ; je vous le jure,
    ils m'ont faite remonter la pente.
    Ils m'ont criblée de mots qui rassurent.
    Ils étaient des amis... 
    Pour moi.
    Des amis en qui je n'avais pas confiance.
    Juste une sorte de tiers-état en émoi,
    autour du jouet que j'étais,
    manipulant chacune de mes fonctions,
    avec de machiavéliques précautions.
    Je souriais, je riais.
    Je n'ai pas su trouver la réponse de suite, toutefois, mon âme erratique demeurait toujours aussi vide.
    Je nous tançais alors, moi et ma naturelle indolence.
    Puis, presque simultanément,
    ils m'ont férie.
    Et se sont enfuis, m'abandonnant.
    Si promptement.
    Il ne restait qu'un mélancolique silence,
    et une accablante solitude.

    __

    _____

    __________

    Un jour, je me suis sentie enlacée,
    de bras câlins,
    autour de mon bassin.
    J'ai senti de la baume envelopper mon cœur,
    des rougeurs envahir mes joues,
    un mélange de désir, de plaisir et de timidité s'est alors emparé de moi.
    ____

    Je me souviens. Il m'a dit que c'est ce qu'on appelle "amour."

    (Sijerâ : Ta plume est toujours aussi déprimante... (=ω=`))


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  •  Yo

    (Manga : Blood Lad ; Personnage : Staz)

    Demain, je pars en vacances. Départ soudain et bagages, tout le bordel donc. 

    Ce qui veut dire que je déserterais la zone pendant 10 jours. 
    Le blog aussi sera désert j'imagine.

    Je sens que mes yeux vont souffrir à mon retour... "Il y a 10 jours", nein ? Snif. 

    Par ailleurs, je suis enfin arrivée à un point culminant de ma fiction.
    Peut-être posteré-je le début de cette dernière à mon retour ?  J'aimerais bien des avis. Mais je sais que je peux aller me faire voir. ヽ(;▽;)ノ (Sijerâ : Ce n'est pas si improbable ! Un peu d'optimisme voyons ! (*`へ´*)) 

    Oppa

    Akwoo un peu trop seule,
    mais elle vous aime, 
    visiteurs inexistants. ♥


    2 commentaires
  • Encore et toujours de la désinformation.
    Le monde n'est fait que de ça décidement. (Ënos : Et accessoirement TU ne fais que parler de ça... ( ̄へ ̄))

    Ce n'est que secondaire par rapport aux informations fournies, enfin bref. C'est vrai que ce sujet m'intéresse. J'engloberais le tout plus tard, comme prévu, avec le topo sur les illuminés. Puisqu'il n'y a que ça chez eux. 

    whaaat

    "QUOI ? Un chimpanzé est plus intelligent que moi ?!" 

    Et donc, même les thèses scientifiques s'avèrent être fausses, tsk !

    ->>> http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/le-singe-descend-de-l-homme-62978

    Akwoo-Empty. 


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